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  • : Ce site / blog artistique et ludique a pour vocation de présenter mes productions, et celles d'auteurs invités : livres, poèmes, chansons, nouvelles, expositions, billets d'humeur sur la vie culturelle, politique, sociale et juridique, émissions de radion, compositions musicales électro-acoustiques.
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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 15:35
Abel GOURION, Rêves transcrits, XX, 1953-1
Soufisme
 
3-4 juillet 1953. Réveil à 3h. Bien avant entre 1 et 2h.
 
Je m'entretiens avec un ami. Il doit me présenter à quelqu'un qui apparaît dans un jardin. Ce quelqu'un a l'allure militaire. C'est un intendant de l'armée. Je vais à lui. Je me présente. Il s'agit pour moi de percevoir le salaire des conseils que j'ai donné pour que l'intendance souscrive à une ou des assurances maritimes. Je viens demander en quelque sorte une avance sur mon salaire. L'Intendant consulte sa secrétaire principale et un groupe de jeunes femmes secrétaires de l'Armée. Mon cas n'est pas habituel. L'Intendant semble pencher pour me considérer comme un salarié. Pendant ce temps, je réfléchis et me dis qu'un assureur maritime, habituellement, perçoit sa commission sur les assurances maritimes qu'il souscrit. Il est ainsi payé. Je me dis qu'un salaire de l'Intendance ne serait pas chose régulière, du point de vue assureur. Le décompte de l'avance de l'Intendant qu'il m'indique me semble peu de chose, ou insuffisant. Ou plutôt d'une faible importance.
 
 
 
Le 19 décembre 1953, vers 6h matin.
 
Entretien long et familier avec Sédir. Il me dit : « Avez-vous lu Louis Lambert (dans le Larousse) et Folette (ou La Follette). Non n'est-ce pas ». Je le questionne sur tout. Je parle de soufisme (). Si je peux aller voir. Il me dit que « oui » ? ou hésitera un peu. On me tatouera. Je verrai venir. Je lui parle longuement. Il me dit que j'ai cherché tout seul, et il en est encore surpris. Je lui dis : « Vous le savez bien, vous êtes mon père spirituel. Je vous ai écrit souvent, mais ce n'est pas comme de parler en tête à tête. On peut s'expliquer, s'informer d'une façon précise, exposer ou l'on en est. Je prenais des notes. Ces notes tombaient à côté de moi, je les ramassais.tarot de jc Flornoy, arcane XXI, la cavale Sédir est doux et souriant. A un moment, nous sommes devant une porte de mosquée ; pendant que nous conversons, sans que nous y prenions garde, 2 musulmans nous saluent en s'inclinant et entrent dans la mosquée.

 
 
() Le soufisme (arabe : تصوف [tassawwuf]) désigne le côté ésotérique de l'islam qui existait de manière ineffable aux premiers temps de l'Islam et a fini par être désigné par le mot "tassawuf", lequel est rendu par "soufisme" en français. L'essentiel des confréries soufies sont d'obédience plutôt sunnite (elles reconnaissent la légitimité des quatre premiers califes de l'Islam). Cependant il existe en pays chiite aussi certaines manifestations du soufisme ; dans le Chiisme, le terme irfan désigne la discipline de la connaissance mystique dans l'enseignement religieux, ce qui le rapproche considérablement du soufisme.

Le mot soufisme a été forgé à partir du mot "el-soufiya" qui désigne en arabe l'homme qui a réalisé pleinement sa spiritualité et qui est arrivé au terme de la Voie. Tous les gens qui suivent le chemin du "tassawuf" ne sont pas des "soufis" mais des "aspirants" à la voie spirituelle, guidés par des "soufis", ou encore des maîtres spirituels.

Le tassawwuf consiste à pratiquer l'Islam, tout d'abord comme tous les autres musulmans, et à en faire plus tant au niveau des prières, que du jeûne... On retrouve aussi des pratiques ascétiques pour purifier l'ego et surtout le "dhikr", qu'on pourrait traduire par "rappel", qui consiste à se remémorer Dieu notamment en répétant des noms divins, seul ou à plusieurs. Il est à noter qu'il existe plusieurs modalités de "dhikr". Une autre pratique régulière que l'on retrouve dans le "tassawuf", c'est la récitation de bénédictions sur le Prophète Muhammed. Le tassawuf a pour but de conduire au degré de l’excellence de la foi et du comportement (al-ihsân) qui, par la purification du cœur, conduit à la sincérité spirituelle (ikhlâs) permettant d’accueillir la Lumière divine, par laquelle on connaît, par laquelle on voit ; mais peu arrivent à ce but. Celui qui arrive au but - le soufi -, après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, prend vie en Dieu, et n’agit que par Lui ainsi qu’Il l’a dit : « Mon Serviteur ne s’approche pas de Moi par quelque chose que J’aime davantage que par les actes que Je lui ai prescrits, Il ne cesse de s’approcher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis l'ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il saisit… » (Hadith qoudsi rapporté par Al-Bokhari)

Les gens du tassawuf, souvent critiqués par ignorance ou par envie, produisirent un certains nombre de versets ou de hadiths pour confirmer leur pratique, du dhikr par exemple par ce verset coranique, quoiqu'il y en ait d'autres qui aillent dans le même sens :

« Reste en la compagnie de ceux qui, matin et soir, invoquent leur Seigneur en désirant sa Face. » 
(
Coran XVIII ; 28)

Voici le propos d'un maître spirituel actuel:

« L'islam est la religion de l'unicité de Dieu, de l'amour et de la paix. Il symbolise l'effort permanent, le combat incessant pour l’excellence du comportement, et la sincérité du culte ; le soufisme en est le cœur. C'est la voie de la connaissance de Dieu, et de la sérénité de l'âme. » 
(
Hamza al Qâdiri al Boutchichi)

Le soufisme n'a rien à voir avec le courant monastique chrétien, car le Coran récuse clairement la vie monastique.

« Ils (les chrétiens) ont inventé la vie monastique – que Nous n’avions nullement prescrite – poussés par le désir de plaire à Dieu. » 
(
Coran LVII ; 27)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soufisme

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commentaires

E
Mets un rève par jour seulement, tu nous gaves là !
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