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  • : Ce site / blog artistique et ludique a pour vocation de présenter mes productions, et celles d'auteurs invités : livres, poèmes, chansons, nouvelles, expositions, billets d'humeur sur la vie culturelle, politique, sociale et juridique, émissions de radion, compositions musicales électro-acoustiques.
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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 05:33
Buenos-Aires-2010-1451.jpgYenny Andrea 
M. Hublot à Buenos Aires.
(17) Les Vacances de M. Hublot.

M. Hublot n'était pas à la casa de familias quand nous y étions arrivés avec Allen The Painter. Il n'y avait que Yenny sur la Terrasse, une jolie colombienne de Medellin. 

Le lendemain matin (enfin, vers 11h30 locales soit 16h30 heure de Paris), au petit déjeuner (jus d'orange, oeufs au plat, toasts beurrés, fromage, thé + café + maté), il n'y était pas non plus !
Mais il y avait toujours Yenny sur la terrasse !
Buenos-Aires-2010-1455.JPG

Oui, vous avez compris, M. Hublot avait découché !

Lui, le fort en thème latin, le redresseur de (mes) tords, le moraliste pointu à la limite du chiant, lui, mon idole de pinacle de sommet de Vertu, Lui, DECOUCHER ?

Ne pas être entre ses draps quand l'angélus sonne ?

C'était l'Enfer sans escales, et je l'attendis de pieds ferme, réfléchissant, avec quelques conseils sollicités et obtenus des Faces de Boucs qui suivaient son histoire, de quelles manières nous allions non seulement le tancer, lui faire la morale, lui faire promettre la lune et des brouettes, mais encore le châtier, voire le châtrer.

Parfaitement, la lui couper. Guillotine intime. Libido zéro. Basta El Hublo para las bolitas !

Quand il arriva enfin, poches sous les yeux dans les talons (c'était aussi un contorsionniste), il prit l'air faussement dégagé de celui qui n'aurait rien à se reprocher. Tous les voyageurs présent, le personnel de la Casa, jusqu'à un chien galeux qui descendait de la Terrasse dite de Ojo de Buey, tous vous dis-je le regardaient fixement, neutralité apparente avec zeste de citron.

Rien ne lui échappa, et il joua sa partition avec mesure et, crescendo, une maestria totale !

Il commença lentement, sortant le Nikon (maculé de boue) de mon sac noir (maculé de boue tambien), puis le fil permettant de le raccorder à mon MacBook (celui sur lequel je m'échine, pour vous seul (e) ). Il connecta les deux ustensiles via la prise USB et poussa sur "ON".

Je l'arrêtais, la remettant sur "OFF". Il me regarda, et dit :

- Pourquoi, Alain ?

- Pourquoi quoi, Hublot ?

- Pourquoi as-tu remis sur "OFF" ?

J'esquivais :

- Tu n'as rien à nous dire, parler, hablar, bla bla bla ?

- Non, pas pour le moment. C'est un tribunal ?

- Non, c'est pas la Cour martiale, ni les Assises Hublot, on va pas t'envoyer à Guantanamo comme Ojo de Buey parce que toi, tu t'es envoyé une pianiste !

- ENVOYE !! Mon pauvre Alain ... Tu me fais de la peine ! "Envoyé", c'est pas un bien joli mot, dans ta bouche d'avocat. Excuses moi de le le dire crûment, mais je t'ai connu plus ... raffiné.

Et il me tourna le dos, simulant une contrariété. J'ouvris une bouche pleine de reproches, de fiel et de colère, mais, à ce moment, le chien galeux aboya vivement comme pour faire diversion.
Buenos-Aires-2010-1350.JPG
(Je soupçonne encore aujourd'hui Hublot de l'avoir rassasié d'un pipi de chienne en chaleur avant de nous retrouver, mais je n'ai pas de preuves). Les autres commençaient à s'impatienter :

- Alors, Hublot, ça vient ces photos ?

Fier de son coup, Hublot revint dans le cercle et remis sur "ON".

Les photos défilaient.

Là, c'est Nour, la denière  fille d'Alain, entre deux fils.

Buenos-Aires-2010-0051_2.jpg



                                                                              Ici, c'est encore Yenny sur la Terrasse.
Buenos-Aires-2010-1456.JPG
- Mais on s'en fout, Hublot, de tes vieux souvenirs, de tes pipes bordel et de ta terrasse ! On veut du sexe ! On veut Viviana, ON VEUT VIVIANA, ON VEUT VIVIANA !

C'était un colombien shooté au maté chilien et au limoncello italiano-argentin qui s'était ainsi grossièrement exprimé, mais il n'était, dans son délire coloré, que l'interprète de tous.

- Bon, j'y viens, j'y viens, fit Hublot.


Et il déroula les vraie photos, d'abord un soi-disant nu griffonné de sa conquête.
Buenos-Aires-2010-1026.JPGNu de Viviana selon Hublot (Dessin d'Allen Morfoot).
(mais je ne la reconnaissait absolument pas !), puis celles de sa journée de la veille, celles de sa nuit peut-être ?

En voici les premières, bien innocentes tu parles, la suite demain, j'ai du retard de sommeil à rattraper, moi aussi.
Buenos-Aires-2010-1621.JPGde l'huile.
Buenos-Aires-2010-1653.JPGde l'eau.
Buenos-Aires-2010 1652un profil.
Buenos-Aires-2010-1738.JPGAh, la petite maison !
Buenos-Aires-2010-1706.JPG
    
                                                                La porte d'entrée ... et ...
Buenos-Aires-2010-1719.jpg
...merde...la cuisine !
Buenos-Aires-2010-1748.JPG... et la fenêtre.
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