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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 15:25

 Abel Gourion, rèves transcrits, XXX, 1955-7, Femme enfant


2-3 août 1955, avant 3h

Une grande salle ; la famille Barouk Lasry, ou l'un des siens. Je veux éviter de voir ce parent.


Mardi 9 - mercredi 10 août 1955, vers 5h

Une immense salle de banquets. Une suite de grandes salles. Tout un grand rassemblement de voitures automobiles. Tellement grand que les voitures obstruent toute circulation. Je place ma voiture au beau milieu d'un passage déjà bouché.

De grandes salles de banquets. Toutes les tables sont occupées. Puis sur un chemin, je me trouve derrière ma soeur Emilie ; il y a des membres de sa famille avec elle (belle-fille ou autre). Je me penche derrière Emilie pour la taquiner ; elle me dit à peu près : « C'est toi, idiot », ou chose analogue. Je réponds comment as-tu su que c'était moi. Avec 3 ou 4 petites filles et garçons qui étaient avec Emilie, je m'installe à une table du banquet, et on nous sert. Il y avait des agents de la Protectrice, M. Rosa, Directeur, à ce banquet. Un emplacement en ville pour permettre aux agents de cette Cie de déjeuner était prévu. Il était assez éloigné.


Mercredi 10 - jeudi 11 août 1955, avant 3h

Une violente dispute avec Pierrette ; elle est ma femme ; je n'avais pas mangé depuis midi et il était 2h du matin, à cause de mon travail (coïncidence avec l'heure exacte du rêve). Je m'étais mis à manger quelques frites,http://www.americana-group.net/consumer_foods/farm_frites.htm et à cause de la dispute, je m'étais arrêté ; je me plaignais à Adrienne d'être fatigué, d'avoir faim et d'être obligé d'arrêter ce repas. J'avais besoin aussi de dormir.

J'étais à moitié allongé sur une table, et il y a d'autres personnes dont une dame et son mari. En somme une bonne dispute de ménage

 qui dure un long temps. Puis je m'allonge à terre, enveloppé d'un drap, pour essayer de dormir et près d'une automobile, qui n'est pas à moi. J'avais laissé la mienne au lieu de mon travail.

Puis je prends un escabeau et quelques autres objets pour rentrer chez moi. Je rencontre un monsieur barbu, un peu gros et grand qui me salue et entre chez lui ; c'est le docteur Papus (1) portrait papus gerard encausse(Encausse). Puisque j'habite près de chez lui, je me dis que je devrais le voir pour le questionner sur le Maître et avoir de lui des renseignements de première main.

 


 

(1)Gérard Encausse, dit Papus (13 juillet 1865 à La Coruña - 25 octobre 1916 à Paris) est un occultiste français, cofondateur de l'Ordre Martiniste avec Augustin Chaboseau.

Né d'un père français et d?une mère espagnole, Gérard Anaclet Vincent Encausse passa toute sa jeunesse à Paris, où il fut reçu docteur en médecine. Avant même de terminer ses études, il s'était donné pour tâche de lutter contre le scientisme de l?époque en répandant une doctrine nourrie aux sources de l'ésotérisme occidental. Encausse, qui se fit appeler Papus d'après le nom d'un esprit du Nyctameron d'Apollonius de Tyane, fut un chef de file incontesté. Il se défendait d'être un thaumaturge ou un inspiré et se présentait comme un savant, un expérimentateur. Il doit ses idées à Saint-Yves d'Alveydre, à Wronski et surtout à Eliphas Lévi et à Fabre d'Olivet. Par ailleurs, la pensée de Louis-Claude de Saint-Martin a laissé sur lui une trace profonde à partir de 1889 environ, peu après sa rupture (en 1888) avec la Société Théosophique de Mme Blavatsky. C'est en 1889 aussi qu'il s'affilie à l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix fondé par Péladan et Guaita cette année-là.

L'Ordre Martiniste, créé par Papus et par Augustin Chaboseau en 1891, doit son nom au souvenir de Saint-Martin et peut-être à celui de Martines de Pasqually. Dans sa revue officielle, L'Initiation, fondée par Papus en 1888, on relevait les noms de Stanislas de Guaita, Péladan, Charles Barlet, Matgioi, Marc Haven, Paul Sédir, Albert de Rochas, Lucien Chamuel. Mais, du moins pendant longtemps, les noms de Martines de Pasqually, Saint-Martin, ou Willermoz y sont beaucoup moins cités que ceux de Fabre d'Olivet et d'Eliphas Lévi. Les premiers martinistes de renom furent Paul Adam, Maurice Barrès, Stanislas de Guaita, Victor-Émile Michelet et Péladan.

D'autre part il se constitua un groupe organisant des cours et des conférences visant à faire découvrir aux chercheurs les valeurs de l'ésotérisme occidental. Il devint bientôt le cercle extérieur de l'Ordre Martiniste, et, après s'être appelé Ecole supérieure Libre des Sciences Hermétiques, prit finalement le nom de Faculté des Sciences Hermétiques. Les cours étaient nombreux (une douzaine par mois environ), et les sujets étudiés allaient de la Kabbale à l'Alchimie et au Tarot, en passant par l'histoire de la philosophie hermétique. Papus, Sédir, V-E Michelet, et A. Chaboseau, entre autres, jouaient les professeurs. La section Alchimie, dirigée par François Jollivet-Castellot, est à l'origine de la Société Alchimique de France.

Ce vaste mouvement hermétique, dont Papus était l'une des âmes agissantes, est sans nul doute inséparable de la littérature symboliste de cette époque, bien qu'il fût lui-même naturellement beaucoup plus orienté vers les mystères de l'occultisme que vers les recherches esthétiques de Mallarmé ou de Villiers de l'Isle-Adam. De leur côté, les symbolistes ne trouvaient guère dans le renouveau ésotérique que des thèmes d'inspiration. Le martinisme, d'ailleurs, n'apparaît à cette époque que comme l'une des nombreuses manifestations de ce renouveau.

Papus eut une production littéraire impressionnante, qui lui valut le surnom de « Balzac » de l'occultisme. D'aucuns lui reprochent cependant d'avoir manqué de rigueur dans ses travaux sur la Qabbale. Par ses talents de vulgarisateur, il contribua à ouvrir les esprits de son temps aux sources vives de la pensée analogique et de l'imagination créatrice, poursuivant en cela le travail qu'Eliphas Lévi avait entrepris (Les Disciples de la science occulte, Paris, 1888; Traité élémentaire d'occultisme, Paris, 1898; Traité méthodique des sciences occultes, Paris, 1891; L'Occultisme contemporain, Paris, 1887, etc.)


 

 

 

 

 

 

 

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