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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 13:17

Abel GOURION, Rêves transcrits, XXVII, 1955-4

Café Lapin


Vendredi 3 - samedi 4 juin 1955, après 4h matin

1er rêve : avec Maxime Tubiana. Il a du beurre à vendre. J'en prends un échantillon ; je remue, plie et déplie plusieurs fois cet échantillon avec d'autres parties de beurre resté sur la table ; nous devons vendre ce beurre à des négociants grossistes. Puis je pense ne pas obtenir de bons résultats avec eux et vendre ce beurre directement à des détaillants.

2ème rêve : avec Obadia Arthur (décédé). Nous sommes attablés dans un café. Nous prenons le déjeuner du matin : pain et beurre. Puis je veux payer les consommations ; il me devance et il le fait ; le garçon commence à enlever, à débarrasser la table. Mais je n'ai pas terminé mon café ; je lui redemande ma tasse et du pain beurré ; je mange bien ; Obadia en est amusé et surpris.

3ème rêve : je me suis ouvert une veine ou une artère sous le pied ou sous le commencement de la cuisse ; le sang sort abondamment et j'inonde mon pied et une baignoire où je me lave. Après un bon moment, je me rince bien la jambe et j'examine le point où je suis blessé ; le sang a cessé de couler.

4ème rêve : j'ai perdu le veston de mon costume croisé (bleu foncé) dans un café où je l'avais suspendu auparavant. Je le cherche longuement ; je trouve dans le café désert, et par terre divers effets, dont un ancien vieux veston qui n'est pas le mien ; il appartient à un indigène du Sud algérien. Il y a un portefeuille et de vieux papiers dans ce veston ;Exemple de complet je prends note de son adresse. Entre-temps une dame et un garçon du café viennent et m'enlèvent ce veston, et ils mettent de l'ordre dans le café, ils enlèvent les autres effets qui traînaient à terre et ils lavent le parquet sali. Je me dis que dans mon veston il y avait mon portefeuille avec un peu moins de 15.000F (ce qui est exact en ce moment-ci), les papiers d'identité dont la carte d'auto vaut pour être renouvelée 5.000F et la valeur du costume qui est de 40.000F ; cela fait 60.000F en tout.


Samedi 4 à dimanche 5 juin 1955, avant 3h.

(Je me suis couché à 1h après une journée et une soirée de lectures consacrées à l'Islam et au Soufisme)

1ère partie. Je prie et veux intervenir comme si je puis avoir une action sur les éléments ; et j'ai des doutes sur la légitimité de ce que je veux faire, si même j'en ai le droit ; si je ne cherche pas un peu à bluffer. Il y a là Max Camis, puis aussi un autre Ami. Un lieu où je veux faire une intervention spirituelle. La précision ou les souvenirs me manquent. Un lieu bouleversé, comme s'il y avait eu un tremblement de terre,http://www.notre-planete.info/images/compteurimages.php?id=404&rep=phenomenes non pas tout à fait cela. Un lieu bouleversé. Je veux intervenir, ou faire croire que je peux intervenir. Je fais remarquer à un moment que ma prière a empêché peut-être un événement plus grave. Je me place près d'un poste de commandement, avec une sorte d'appareil non pas un magnétophone, mais quelque chose qui lui ressemble sans avoir le même but ou le même usage. De ce poste de commandement quelqu'un vient me soupçonner, comme si j'étais un espion ; on veut s'emparer de moi. Je me défends et finis par dire : « Si j'étais un espion, je ne serai pas venu si près de ce poste, de vous, juste à côté » ; on me dit : « oui, c'est vrai » ; et on me laisse tranquille.

Plus tard je me replace devant ou à côté plutôt d'un nouveau poste, non pas de commandement, cette fois, mais comme un poste de travail, où l'on dispose d'une sorte de pompe, que l'on se met à faire fonctionner. On pompe quoi ? je ne me souviens plus exactement : on gonfle quelque chose ; j'ai aussi un appareil qui pompe, dont on parle de se servir, mais on y renonce. Et on me prie de partir de là. Je vais à côté au milieu d'une foule épaisse, des femmes, enfin une foule dense, compacte. Je laisse le matériel que j'ai et je dis que je vais revenir ; je m'éloigne, puis je reviens, je crains que le matériel ne soit perdu dans la foule. Et en effet, il s'est enfoncé au milieu et en dessous de cette masse ; je finis par le retirer.

Je me trouve avec cet appareil, ou un autre. Je passe près d'un endroit où des chasseurs ont attrapé un certain nombre de lapins, Les Aventures de Jojo lapintrès gros, énormes ; ces lapins semblent être brûlés en partie. On les a pris avec une sorte d'appareil qui doit chauffer quand les lapins approchent. Je regarde un moment. Puis il semble que le paquet que je porte bouge ; il bouge bien ; les chasseurs me regardent ; dans mon paquet semble y avoir une série de lapins encore plus énormes que les leurs. Je suis amené à examiner le contenu ; je suis gêné ; je ne paraissais pas savoir ce que j'avais ; mais mon paquet est un autre appareil. Comme un appareil à prendre des lapins. Puis après il semble que ce soit un appareil à plongées marines. Quelqu'un me vole cet appareil, dans une maison, un hôtel, je pousse des cris « au voleur ». Je ne peux pas sortir comme le voleur à travers une grille placée dans une fenêtre. Je crie, et je m'éveille.




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