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  • : BenBlog
  • : Ce site / blog artistique et ludique a pour vocation de présenter mes productions, et celles d'auteurs invités : livres, poèmes, chansons, nouvelles, expositions, billets d'humeur sur la vie culturelle, politique, sociale et juridique, émissions de radion, compositions musicales électro-acoustiques.
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 15:43
Abel GOURION, Rêves transcrits, XV, 1955-1
Lumièresau doigt
 
 
 
 
2-3 janvier 1955, matin 3-5h
 
Max Camis a un accident à une main. Pour éviter une aggravation, je lui coupe cette main La main coupéeavec un simple couteau. Un peu plus tard, je réfléchis que si j'avais fait appel à un docteur sur le champ, on aurait pu joindre les deux moignons à l'endroit blessé et sauver la main. Félix Amar qui est docteur me dit qu'il y avait quelque chance de réussir.
 
 
7-8 janvier 1955, juste avant minuit.
 
Un vaste enclos, entouré de bâtiments. Un lion.http://www.freexe.com/files/BBCNEWSWorldLionMutilates42MidgetsinCambodianRing-Fight.htm Beaucoup de monde dans l'enclos. Je grimpe au 1er étage d'un bâtiment. Je fais connaître aux gens que pour éviter le lion, on peu monter au 1er étage, et par la fenêtre et une corde descendre au-dehors. Je demande une corde. Dans l'enclos assez grand il y a des arbres, de la verdure. Les gens sortent par les portes du rez-de-chaussée ; ce n'est pas ce qu'il fallait faire. Le lion peut alors aller et venir et le danger subsiste. Il n'y a ni panique, ni accidents d'ailleurs.
 
 
Lundi 9 - mardi 10 janvier 1955, avant 2h½ matin.
 
Une grande réunion de personnes. Prières. Avec mes doigts, le bout de mes doigts, une projection de lumière éclairant la nuit dans les ténèbres. Je projetais mes doigtsPE9682 - MAIN LUMINEUSE en avant, les dirigeant sur des parois obscures et des cavernes s'éclairaient. C'était une aube, l'annonce d'un temps nouveau, du temps nouveau. Nous marchions dans l'obscurité et mes doigts éclairaient. Une grande réunion en prières, des disciples, des prêtres, des hommes consacrés à Dieu. Un coffre fort, je dis à celui qui m'accompagne d'ouvrir ce coffre, de montrer à tous son contenu. Ce compagnon hésite et dit ou fait comprendre qu'il n'y a pas lieu de le faire. Il tient encore aux trésors qu'il contient. Il est retenu et alors, son refus entraîne un changement total, une modification du sens du destin. Lors de cette prière, il semblait que c'était l'heure, l'aube du temps nouveau, de la nouvelle orientation de l'humanité. En éclairant les parois des cavernes, en éclairant l'obscur qui enveloppait tout le milieu environnant, toute l'assemblée est en prières. Puis l'éclairement diminuait, se réduisait lentement. Je pressentais que l'obscurité totale allait se faire ; elle se produisait lentement, peu à peu, fatalement. La prière s'était arrêtée à un certain moment ; les compagnons s'étaient éloignés ; j'avais demandé qu'on les rassemble à nouveau pour se remettre à implorer, à prier, que le moment était venu.
 
 
 
 
12 janvier 1955 vers 7-8h (insomnie)
 
Un prisonnier a reçu un colis ; il le partage avec quelqu'un qui est venu le voir ; ce quelqu'un meure immédiatement. Vient le chef de prison. Le prisonnier le met au courant, il craint d'être accusé de cette mort. Le gardien le rassure ; il fera l'inhumation, sans chercher de complications.
 
Dans une maison. Descente des escaliers. Une personne dans l'obscurité me caresse la main.vignette
 
 
14-15 janvier 1955, matin, 3-4h
 
Bord de mer. Des rochers. Je grimpe des roches abruptes au-dessus de la mer. Je veux prendre un bain. Il est tard : 12h. Je ne le prends pas. Je grimpe les roches avec difficultés. Il y a peu de place où mettre ses pieds. Une dame âgée monte bien plus que moi allègrement les roches.
 
 
21-22 janvier 1955, avant 5h.
 
Rêve long.
 
Une grande excursion. Des roches nombreuses, immenses, hautes. 2000 mètres. Un ascenseur. Une foule nombreuse. L'ascenseur vaste nous monte jusqu'au sommet, à travers des parois rocheuses d'une masse et d'une hauteur impressionnantes. Arrivé au haut, la foule se répand dans une vaste zone rocheuse. J'avance continuellement. A un certain moment, je retrouve Adrienne. Elle me cherche pour me donner un vêtement de dessous que l'on met aux hautes altitudes. Puis allant de côté et d?autre, nous nous trouvons séparés. Je suis seul et continue mon ascension. C'est un vaste couvent bâti à ce sommet de roches. C'est incroyable ce qu'il y a de pierres, de roches, de constructions. Cela a demandé des siècles de travail. Je me trouve seul. Pas seul, dans un courant de pensées calmes, pleines. Je détache des parois de roches que je veux conserver. Ce sont soit des roches, soit des revêtements rocheux, parfois assez friables. Ou des revêtements de bois recouverts de déchets de terres ou de roches plutôt.
 
Le calme. Le silence. Les pensées. Je me dis que je ne retrouverai pas le chemin de retour. Je n'ai pas d'inquiétude. Des moines doivent se trouver par là.
(Des zones où l'on fait des glissades, avec une très longue tige, de 100 mètres par exemple, terminée par une sorte de parachute qui équilibre et permet d'avancer rapidement, de glisser sur de longues étendues. Beaucoup de personnes se livrent à cet exercice de sport.
 
 
6-7 février 1955, environ avant minuit.
 
Un homme, une tête complètement tranchée, détachée du tronc. Il était encore debout ou assis. Comme si une fois la tête tranchée par surprise, il conservait la position qu'il avait auparavant. Rêves assez pénibles presque généralement avant minuit.
 
 
9-10 février 1945
 
Des Arabes en révolte. On tue. On enveloppe les corps soigneusement et on les transporte à travers la ville.
 
14-15 février 1955
 
Dans une église. Je regarde un tableau sur la mer, la physionomie peinte change. Emile Besson est là. Quelques personnes insistent ; il fait des difficultés puis cède et se met en prières. Des jeunes filles tombent en pamoison. A mon tour, je me mets à tourner en larges cercles. Je suis vêtu de 2 grandes foutah. Je tourne. Puis dans le vaste espace de l'église, je franchis en tournant même les murs.
 
Etat de prières, de profondeur, de sensations spirituelles.
 
 
28 février - 1er mars 1955
 
Un repas avec mes amis d'Oran : Joseph Médioni, Israël. On ne nous sert pas dans une salle. On veut nous placer dehors en plein soleil. Je cherche et trouve un endroit ombragé.
 
A la plage avec la famille (la mienne). Nous allons dans la villa de Georges.
 
Une salle, des jeunes femmes. Georges Gourion veut les chahuter un peu. Quelques tapes.
 
J'embrasse une jeune fille. Elle me le reproche, puis elle accepte de se laisser embrasser.
 
 
1er - 2 mars 1955 (vers 4/5h matin)
 
Je marche ; derrière moi 2 hommes qui discutent. Ils ne réussissent pas dans leur affaire ; il faut qu'ils voient leur concurrent. Ce dernier est comme un paysan, un rustre. Ils se disent qu'ils auront du mal à lui faire abandonner son métier pour les laisser à eux réussir. Mais ils se disent qu'ils ne peuvent faire autrement ; il faut absolument qu'ils voient ce concurrent et le faire renoncer. Ils parlent ainsi derrière moi ; je les entends bien ; nous allons dans la même direction. Le concurrent habite en étage dans un immeuble. Précédant de quelques mètres les 2 hommes, je m'adresse à la concierge et demande (presque à tout hasard Madame ou Monsieur Jacquemin) ; une jeune femme me dit que c'est elle qui se trouvait dans la loge de la concierge. Je demande à cette jeune dame si elle peut sortir un instant : j'ai à lui parler, puisque son mari n'est pas là, et en attendant son arrivée. Les 2 autres hommes sont dans la cour et attendent.
 
 
3-4 mars 1955, vers 5h matin
 
Une table préparée par Adrienne, en angle. Un bout de bois dépasse sur une extrémité. (Schéma de la table, en angle effectivement, avec une banquette en angle aussi pour s'asseoir). Les invités sont à ma droite. Adrienne, Henri, Mme Fouques Duparc, puis son mari, député maire. A ma gauche Mme Fouques Duparc. Noël, son mari (frère du député), sa fille et Gaby (soit 8 personnes). C'est moi qui ai dit d'avancer la table vers la banquette dont elle était éloignée ; et je dis à Adrienne de placer la table de la même façon le lendemain ; tout le monde sera mieux à son aise. On passe un plat où se trouvent des entrecôtes rôties et de grandes tranches de jambon. Je ne peux pas me servir : je m'aperçois que je n'ai pas d'assiettes. Le plat va du côté où se trouve Gaby. Puis on place le plat par terre. Il n'y reste plus que 2 tranches de jambon.
 
 
8-9 mars 1955, vers le matin 4-6h
 
Une réunion nombreuse d'Amis. Un article sur ce que demande chaque matin un américain ; les demandes comportent surtout des avantages immédiats et presque ou plutôt matériels. Je demande à quelques amis la traduction exacte afin d'ajouter quelque chose de plus spirituel. On signale qu'il y a eu un article à ce sujet dans la revue les Amitiés Spirituelles. On sort un répertoire des Amitiés où sont consignés les articles. On cherche. Conversations et échanges entre Amis. On passe une gravure extraite d'un journal et représentant des saints. Des cartons doubles contenant les signatures des Amis sont signés et circulent de l'un à l'autre.
 
Fait moins précis : je circule dans un arrière local : il y a des bouteilles de vin, des vivres, toutes sortes de choses sur des étagères. Je touche simplement quelques bouteilles.
 
 
Lundi 13 - mardi 14 mars 1955, vers 6h matin
 
Un autre et moi sommes prisonniers ; nous projetons de nous échapper. Je remplis des feuilles comme si nous avions l'autorisation de sortir (permission). Nous devons passer devant un gardien, ou une sentinelle. Nous pensons même à l'attaquer.
 
« Je me cacherai en ville chez la fille de E.B. »
 
 
24-25 mars 1955
 
J'avançais et je glissais dans un bois sur l'herbe humide ; j'avais laissé Adrienne avec un de nos enfants jeune. Je ne la trouve pas à l'aller. Je la trouve au retour ; nous avions pris un chemin différent l'un et l'autre.
 
Un repas au-dehors dans une petite salle. Une dizaine de personnes. Adrienne, moi, le Tchèque Drawchowki et sa femme, étions assis sur une borne contre un mur.
 
 


 
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